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Sextos
L'autoexploitation juvénile (le sextage) se définit généralement comme le fait, pour une jeune personne, de créer et de transmettre ou de partager avec d'autres jeunes des photos/vidéos à caractère sexuel à l'aide d'Internet ou d'appareils électroniques (textos, messagerie instantanée, sites de réseaux sociaux, jeux en ligne etc.).

Envoyer une photo ou une vidéo intime, c'est très risqué. Les photos/vidéos et autres informations, une fois transmises, peuvent facilement être utilisées de façon malveillante par la suite. Le (ou la) destinataire pourrait les montrer à ses amis, les retransmettre ou les publier sur Internet, ou s'en servir pour manipuler l'autre personne et la contraindre, par exemple, à se livrer à d'autres activités sexuelles. D'ailleurs, au Canada, 24 à 26 % des ados ayant reçu un sexto l'achemine à un autre destinataire (Jeunes canadiens dans un monde branché, 2014). De plus, ces photos/vidéos peuvent réapparaître à tout moment !
Il est important de ne pas oublier que l'impact d'une diffusion de photos/vidéos est très grand pour les jeunes victimes, que ce soit à un niveau émotionnel (anxiété, dépression), social (rejet, expulsion de l'école) ou criminel (création de pornographie juvénile). Pour ceux (ou celles) qui les partagent, les conséquences sont aussi graves. Ils (ou elles) risquent d'être accusé(e)s de possession et de distribution de pornographie juvénile en vertu du Code criminel canadien.