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Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel
Ce sont des attitudes, des gestes ou des paroles à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un ou des individus.
C’est un acte criminel commis sans le consentement de la personne visée. Il peut prendre plusieurs formes.
C’est un rapport sexuel non désiré et imposé, avec pénétration, qu’elle soit vaginale, anale ou orale. La pénétration peut être faite avec le pénis, une autre partie du corps ou un objet.
Il s’agit de toute activité à caractère sexuel impliquant généralement un.e mineur.e (de 0 à 18 ans) et une personne qui a un lien de responsabilité ou de figure parentale et un lien affectif avec le mineur ou la mineure. L’agresseur peut être un parent, un conjoint, un frère, une sœur, un oncle, une tante, un grand-parent, un ami de la famille, un membre d’une famille reconstituée ou d’une famille d’accueil ou d’adoption, un éducateur, ou autres.
Ce sont des paroles, des actes et des gestes à connotation sexuelle répétés et non désirés.
C’est une forme de discrimination, d’abus de pouvoir, de violence menaçant le bien-être de la personne. Peu importe le lieu, l’intégrité physique et psychologique de la personne est atteinte.
Il est reconnu comme une agression à caractère sexuel, établie par le fait d’exhiber ses organes génitaux avec l’intention de mettre dans l’embarras ou de faire peur.
Le voyeurisme consiste à observer la nudité ou le comportement sexuel d’autrui et d’en éprouver une excitation sexuelle. Cela correspond à tenter de surprendre l’intimité d’une ou de plusieurs personnes à leur insu.
Ces appels à caractère sexuel sont généralement faits dans le but d’intimider et de faire peur.
Il s’agit de toute forme d’agression à caractère sexuel qui se produit sur Internet, soit le harcèlement, l’exhibitionnisme, la diffusion et/ou la production d’images et de films à connotation sexuelle, sans le consentement des personnes impliquées. Il est à noter que toute personne mineure ne peut consentir à la production ou à la diffusion de matériel pornographique.
L’exploitation sexuelle se situe dans un ensemble d’activités qui inclut la prostitution, l’esclavage sexuel, le tourisme sexuel, la traite des êtres humains. Exploiter sexuellement, c’est amener une personne à se prostituer et en retirer un bénéfice, la plupart du temps financier.
L’agression sexuelle inclut tous les gestes, paroles ou attitudes à caractère sexuel, qui sont posés sans le consentement et contre la volonté de la personne, et ce, même en situation de couple. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait eu pénétration pour parler d’agression sexuelle.
On définit les attouchements sexuels par les touchers à connotation sexuelle que l’agresseur pose sur la personne ou lui demande de poser sur lui, que ce soit aux organes génitaux ou non.
L’agression sexuelle par intoxication involontaire, c’est l’acte de mettre une substance (GHB ou autre) dans la consommation d’une personne ou d’amener une personne à consommer de façon excessive, afin qu’elle ne soit plus en mesure de consentir à une relation sexuelle ou à d’autres gestes à connotation sexuelle. Une personne ivre ne peut consentir librement à une relation sexuelle donc, inévitablement, on parle d’agression sexuelle. La drogue du viol la plus répandue demeure l’alcool.
D’ailleurs, il est possible qu’il y ait agression sexuelle sur une personne qui a consommé « volontairement » de l’alcool et/ou une drogue. Lorsqu’une personne accepte une consommation, cela ne signifie pas pour autant qu’elle autorise une relation sexuelle. L’agresseur profite de la vulnérabilité de la personne pour commettre un acte criminel.
Les conséquences des agressions sexuelles sont multiples et peuvent se manifester de plusieurs façons et à différents moments de votre vie. Ce sont toutes les sphères de vie qui sont affectées.
Briser le silence est un acte de courage. C’est choisir de devenir l’acteur.trice de sa vie.
Il y a plusieurs façons de sortir du silence. Souvent un événement déclencheur poussera la femme ou l’adolescente à chercher de l’aide. Chacun.e trouvera la façon qui lui convient le mieux : en parler à un.e ami.e, à sa famille, à une personne de confiance.
Les femmes sont libres de porter plainte ou non auprès de la police. La dénonciation est considérée comme une avenue parmi tant d’autres. Le plus important, c’est le sentiment de bien-être que chacune des démarches procure. Les travailleuses du CALACS respectent les choix des femmes et adolescentes.
des victimes d’agression sexuelle sont des femmes
des victimes connaissent leur agresseur
et + des jeunes filles autochtones âgées de moins de 18 ans ont été victimes d’agression sexuelle
des femmes ayant un handicap physique vivront au moins une agression sexuelle au cours de leur vie
39 à 68% des femmes aux prises avec une déficience intellectuelle seront victimes d’au moins une agression sexuelle avant l’âge de 18 ans
des victimes ont été agressées sexuellement dans une résidence privée
homme sur 6 sera victime d’une agression sexuelle au cours de sa vie. Les 2/3 des victimes sont âgées de moins de 18 ans
des agressions sexuelles ne sont pas déclarées à la police
1 femme sur 7 est agressée sexuellement au moins une fois par son conjoint.